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Portraits d’expatriés : Dominique Patriarca

Portrait de Dominique Patriarca

Dans notre rubrique Portraits d’expatriés, je donne la parole à des expatriés venus s’installer sur Valencia et ses alentours.

Chacun vivant l’expatriation différemment, je trouve qu’il intéressant de comparer les expériences et le ressenti de chacun. De plus, ces témoignages peuvent également apporter des réponses aux visiteurs qui hésitent à franchir le pas.

Cette semaine, une sympathique retraitée vivant au Cabanyal.

Dominique Patriarca, qui est installée au Cabanyal depuis 7 ans, elle a donc un long vécu d’expatriée à Valencia 🙂 

Ce portrait est donc aussi l’occasion de faire un bilan de cette première expatriation à l’étranger.

D’où viens-tu, et que fais-tu ?

Je viens de France, née en région parisienne où j’ai vécu jusqu’à l’âge de 47 ans. Puis je suis allée vivre dans le Berry entre Bourges et Montluçon, puis dans l’Indre (Châteauroux) ensuite en Normandie (Vire) et retour dans le Cher.

Je suis à la retraite depuis 8 ans.

Pas trop difficile de quitter la France ?

Pas du tout, je l’ai fait sur un coup de tête, ne supportant plus rien ni personne, il était temps de tourner la page.

Pourquoi Valencia ?

J’ai été bien conseillé sur les blogs et réseaux sociaux et maintenant que je connais un peu mieux l’Espagne, c’est évident que ça restera Valencia.

Tu étais déjà venu à Valencia?

Jamais ! Je ne connaissais que le Perthus pour le Ricard.

Depuis combien de temps es-tu ici?

Cela a fait 7 ans en février.

Est-ce que tu as eu des soucis pour t’installer?

Non, pas de soucis, j’ai été pris en charge tout de suite par un expat, il m’a trouvé un appart, 2 jours après j’étais installée.

Est-ce que tu as eu un choc culturel, et si oui as-tu un exemple ?

Je pensais que les français se faisaient remarquer en parlant fort, on est largement battu par les espagnols. Il est parfois difficile de s’entendre parler entre amis dans les bars car leurs voix passent bien au dessus des nôtres.

Dans le bus ou le métro, que ce soient leurs conversations téléphoniques ou vidéos sur leurs portables, ça ne les gênent pas d’en faire profiter tout le monde.

Mais tout ce bruit m’a énormément manqué pendant le coronavirus.

Que penses-tu du mode de vie des Valenciens ?

Ils sont toujours aussi serviables qu’à mon arrivée, aiment nous entendre parler français, ce qui m’arrange bien puisque je ne suis toujours pas capable de faire une phrase en espagnol.

Je trouve que les femmes de mon âge sont coquettes et de les voir se rassembler entre copines autour d’un verre à tout heure de la journée et de la soirée, je trouve ça génial.

Pas trop difficile de s’adapter à la vie valencienne?

Non. La vie est vraiment facile ici !

À quoi ressemble ta journée type ?

Je n’ai toujours pas d’heure pour me lever, ce qui a changé, c’est que je prends d’abord ma douche et qu’ensuite je vais prendre mon petit dejeuner au café du coin, puis un petit tour sur les réseaux sociaux et tutos sur youtube pour me donner des idées pour créer de nouveaux tableaux.

Depuis le 1er confinement, pour m’occuper, je me suis mise à la peinture et je suis vite devenue accro, à ce jour je dois en avoir fait environ une cinquantaine.

J’en ai offert quelques uns à mes amies, d’autres ont eu la gentillesse de m’en acheter pour décorer leur intérieur et je les remercie.

Aujourd’hui j’en expose quelques uns au Café Artysana de Rusafa, calle Denia et au Café Artysana au Cabañal, calle la Reina.

Qu’est-ce qui te plait le plus à Valencia ?

Le climat, la vie en général, les nombreuses activités, les paysages : à 100 kms à la ronde on a la ville, la campagne, la montagne, c’est magnifique !

La vie est-elle vraiment moins chère qu’en France  ?

Oui mais de moins en moins, ici aussi tout augmente.

L’eau, le gaz et l’électricité sont plus chers. La nourriture est moins chère mais je reviens de France où j’ai remarqué que l’écart de prix était de moins en moins flagrant.

Les loyers ont énormément augmentés en 7 ans, pour le même appartement, je suis passée de 480 € à 700 €, et il n’est toujours pas au prix du quartier.

Mais l’équivalent en France (je suis à 500 m de la plage) me coûterait beaucoup plus cher.

Pour finir, tu as des conseils pour les futurs expatriés qui voudraient venir s’installer à Valencia ?

Apprenez la langue avant de venir, ne faites pas comme moi, il n’y a pas un jour où je galère pour me faire comprendre.

Venez avec un projet qui tient la route car ici ce n’est pas l’eldorado, beaucoup sont repartis plus vite qu’ils étaient arrivés. Vous ne trouverez pas de boulot à tous les coins de rue et si par chance vous en trouvez, ne vous attendez pas à un salaire mirobolant.

Par contre pour sa qualité de vie, y a pas photo, vous serez plus heureux qu’en France. C’est une ville magnifique pour y vivre en tant que retraités et aussi pour les étudiants.

Merci Dominique.


Expatrié.e à Valencia depuis peu ou depuis des années, contacte-moi si tu souhaites partager ton expérience. Tu peux également laisser un petit commentaire pour donner ton point de vue.

Article rédigé par

Sylvain Domper

Dénicheur de bons plans et logements à Valencia

«On se donne rendez-vous au Mercado Colón pour boire un verre ensemble». Phrase favorite

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